À propos

45 ans à créer des milieux de vie solidaires

L’année 2021 a marqué 45 ans d’activités pour Bâtir son quartier et les quatre groupes de ressources techniques locaux dont il est issu. Ce sont 45 années passées à créer des milieux de vie solidaires, mais aussi à innover, à valoriser l’intervention de quartier, à participer au développement économique et à soutenir la progression du mouvement de l’habitation communautaire.

Découvrez, en quelques capsules à saveur historique, comment les interventions pilotées par Bâtir son quartier, avec ses nombreux partenaires, ont changé le visage de la métropole et du Québec!

45 ans de réalisations

15 307

logements complétés

60 000

personnes logées

12,5 millions pi2

de logements communautaires

2 milliards $

en valeur foncière estimée

395 000 pi2

de CPE et espaces communautaires

Plus de 45 ans à agir sur tous les fronts et ça continue!

Les interventions pilotées par Bâtir son quartier depuis sa création se distinguent par leur diversité. L’équipe agit sur tous les fronts, élargissant l’offre résidentielle pour les aînés et aînées, les familles en milieu urbain, les personnes itinérantes, les personnes victimes d’exclusion, en réinsertion socioéconomique ou aux prises avec des problèmes de santé mentale, une déficience intellectuelle ou un handicap physique, les femmes victimes de violence, les familles et les Autochtones en milieu urbain, etc.

Les projets d’habitation communautaire et sociale dont Bâtir son quartier coordonne la réalisation visent la construction, l’acquisition et la rénovation d’immeubles locatifs ainsi que la requalification de bâtiments patrimoniaux. Les projets sont financés par des programmes publics, des institutions financières et des outils privés, dont certains ont été créés et sont gérés par Bâtir son quartier.

45 ans à innover et faire partie de la solution

Depuis sa création, Bâtir son quartier a relevé tous les défis et saisi toutes les occasions d’élargir les moyens d’intervention du secteur communautaire en immobilier. Au cours des années qui ont suivi le retrait du gouvernement fédéral du financement du logement social, en 1993, Bâtir son quartier a travaillé assidûment à élaborer de nouvelles pistes de financement (participation à l’élaboration du Programme d’habitation dans le Sud-Ouest de Montréal [PHASOM] et introduction du capital patient dans le financement de l’habitation communautaire avec la mise en place du FIM) et a collaboré activement avec le gouvernement provincial à la mise en oeuvre de nouveaux programmes (Programme d’achat-rénovation pour coopératives et organismes sans but lucratif en habitation [PARCO], puis AccèsLogis).

En 1997, alors que Montréal subissait les contrecoups d’une crise immobilière ouvrant la porte à des interventions d’achat-rénovation, Bâtir son quartier a sauté à pieds joints dans l’aventure du capital patient avec le Fonds d’investissement de Montréal (FIM). En 2007, de concert avec le Fonds immobilier de solidarité FTQ, Bâtir son quartier a mis en place le Fonds d’acquisition de Montréal (FAM), ajoutant ainsi un véhicule de prêts temporaires important dans la boîte à outils du milieu de l’habitation communautaire.

45 ans à répondre aux besoins des personnes aînées

Les premiers projets réalisés par Bâtir son quartier dans le cadre d’un programme public destiné aux aînés et aînées (volet du Programme sans but lucratif – privé [PSBL-P]) ont été livrés en 1991. L’idée d’offrir des logements avec services aux personnes âgées se cristallise quant à elle lors du Sommet sur l’économie et l’emploi en 1996. Sous l’égide du Chantier de l’économie sociale, un groupe de travail auquel participe Bâtir son quartier a élaboré une proposition qui a mené à la promesse d’un investissement public pour la réalisation de logements destinés aux personnes âgées ainsi qu’aux familles et aux personnes vulnérables présentant des besoins particuliers en matière de soutien communautaire. Ainsi naîtra en 1997 le programme AccèsLogis.

Afin de relever le défi lié à la perte d’autonomie des résidents et résidentes, Bâtir son quartier a aussi piloté, en collaboration avec l’OBNL Espace La Traversée, la réalisation d’une résidence de type « évolutif ». Il s’agit de regrouper, à l’intérieur d’un même bâtiment, des logements pour personnes âgées en perte d’autonomie et une ressource intermédiaire (RI) offrant des chambres avec soins, en collaboration avec le milieu de la santé et des services sociaux. Le premier projet réalisé, Habitat 1460, constituait une première au Québec.

À ce jour, Bâtir son quartier a coordonné la réalisation de près de 2 300 logements pour personnes aînées. Loger les personnes vieillissantes à revenu faible ou modeste constitue un enjeu de plus en plus important qui interpelle notre société tout entière, et Bâtir son quartier continuera de s’y investir.

45 ans à participer aux grands chantiers

En 2002, une grave pénurie de logements locatifs frappait les principaux centres urbains du Québec. L’administration municipale de Montréal lançait alors un vaste chantier, l’opération Solidarité 5 000 logements, pour faire face à la crise du logement qui sévissait à Montréal. Dès le lendemain, Bâtir son quartier s’est employé à concrétiser cette vision. Au total, l’organisation a réalisé, dans le cadre de l’opération, 49 projets totalisant 1 692 logements, répartis dans 17 quartiers. La plus grande partie des projets a été livrée en 2005. Une seconde opération 5 000 logements, grandement facilitée par une programmation quinquennale du programme AccèsLogis, aura lieu entre 2006 et 2010. Bâtir son quartier y participera tout aussi activement, en livrant 1 978 logements communautaires supplémentaires dans les quartiers montréalais.

Alors que le Québec fait face à une nouvelle crise du logement, doublée d’une crise sanitaire, Bâtir son quartier profite de chaque occasion pour interpeller le gouvernement du Québec afin qu’il lance un grand chantier de création de logements sociaux et communautaires.

45 ans à soutenir le développement d'espaces communautaires

L’aventure de Bâtir son quartier dans la mise sur pied de projets non résidentiels destinés à des organismes communautaires a débuté en 1996 avec le « groupe des treize » : un ensemble d’organisations régionales et locales au service des femmes qui désiraient se regrouper dans un même lieu, partager des ressources et se donner une meilleure visibilité. L’idée d’un centre multiservice consacré à la cause des femmes se concrétisera par l’achat et l’aménagement d’un immeuble. Le projet donnera naissance à la Maison Parent-Roback, dans le Vieux-Montréal. L’expérience fera boule de neige et sera suivie d’autres projets de création de centres communautaires, de pôles d’emplois ou visant des relocalisations. L’expertise en immobilier communautaire sera aussi mise à profit dans le développement de 18 nouveaux centres de la petite enfance (CPE), totalisant près de 1 140 places.

La superficie des quelque 40 projets non résidentiels dont la réalisation a été coordonnée par Bâtir son quartier est estimée à 395 000 pieds carrés, un actif significatif pour le milieu communautaire.

45 ans à participer au développement économique

Le volume des réalisations de Bâtir son quartier, qui s’est traduit, au cours des 45 dernières années, par la livraison d’une moyenne de 325 logements par année, le place sans contredit comme un développeur immobilier incontournable dans la région métropolitaine de Montréal. Les quelque 14 629 logements communautaires réalisés représentent au bas mot des investissements de 2,2 G$ injectés dans les milieux de la construction et des services. La valeur foncière de ce parc avoisine 2 G$ pour une superficie résidentielle de quelque 12 millions de pieds carrés.

En outre, grâce à ses services d’accompagnement, Bâtir son quartier a soutenu la création et la consolidation de centaines d’entreprises d’économie sociale (coopératives et OBNL). Ces organisations collectives sont d’ailleurs reconnues pour leur longévité.

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