Impacts

Témoignages

Louis Adane

Habitations Paradoxe

Ville-Émard, arrondissement Le Sud-Ouest, Montréal

L’habitation communautaire m’amène beaucoup de soutien en me permettant d’avoir mon propre espace et de développer une expérience de vie pour voir si je peux gérer mon appartement, l’école et le travail tout seul.

Louis Adane a toujours été passionné par la cuisine. « Je voulais toujours savoir pourquoi ça goûtait de même, et j’ai réalisé que je voulais voir ce que c’était de travailler dans ce domaine », explique celui qui a toujours aimé cuisiner pour ses amis.

Travailleur acharné, le jeune homme de 22 ans voulait changer de voie et a trouvé sa vocation il y a près d’un an avec Cuisine-Atout, une entreprise d’insertion socioprofessionnelle dédiée à la restauration.

« J’y ai développé une vraie passion pour la cuisine et j’ai appris les vrais termes techniques », se remémore celui qui poursuit aujourd’hui une formation internationale en cuisine et gastronomie à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec.

Cuisine-Atout l’a aussi guidé l’été dernier vers le projet Habitations Paradoxe, situé dans l’ancien presbytère de l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours à Ville-Émard.

On y retrouve 12 logements pour les jeunes en démarche d’employabilité, ainsi que des espaces des bureaux. « L’habitation communautaire m’amène beaucoup de soutien en me permettant d’avoir mon propre espace et de développer une expérience de vie pour voir si je peux gérer mon appartement, l’école et le travail tout seul », explique Louis Adane avec reconnaissance.

Alors qu’il rêve de faire un stage en France, il constate avec un grand sourire qu’au cours de la dernière année, en changeant pour la cuisine, tout a changé pour le mieux.


Stéphanie & Mila (français)

Famille monoparentale

Coopérative d’habitation Coteau Vert

Rosemont – La Petite-Patrie, Montréal

La coopérative d’habitation est un mode de vie qui me convenait : j’aime beaucoup le « bon voisinage », j’aime socialiser et partager des repas avec mes voisins. D’ailleurs, je suis toujours en contact avec d’anciennes voisines.
Pourquoi avez-vous choisi de vivre ici, il y a 3 ans?

À ce moment-là, c’était impossible de trouver un 5 ½ ou un 6 ½ abordable pour ma fille, mon ex-conjoint, son fils et moi. La coopérative d’habitation est un mode de vie qui me convenait : j’aime beaucoup le « bon voisinage », j’aime socialiser et partager des repas avec mes voisins. D’ailleurs, je suis toujours en contact avec d’anciennes voisines

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans la vie ici?

J’aime beaucoup la cour pour nous rassembler! Mila n’est jamais à la maison. L’été, elle joue dehors tous les jours, après l’école, avec ses amis de la coop. La télé chez nous n’est jamais allumée! J’ai acheté le câble pour rien (rires). J’aime également m’installer dans la cour, sur l’herbe, avec une couverte et un verre. Il y a toujours du monde qui passe et l’on improvise des pique-niques! On improvise aussi des « jams ». Il y a plusieurs locataires qui jouent des instruments. D’ailleurs, il y a un rituel pendant l’été, l’un des voisins, d’origine chilienne, joue de la flûte tous les soirs, à la même heure, alors on s’arrête souvent de parler, puis on l’applaudit quand il a fini! Et puis il y a la solidarité.

On est plusieurs familles monoparentales et on s’entraide. Si je suis prise dans le trafic ou au travail au moment d’aller chercher Mila à l’école, il y aura la plupart du temps quelqu’un à qui je pourrai demander de l’aide pour aller la chercher. De nombreux enfants de la coop vont à l’école à côté. J’aime vraiment vivre ici! Je n’envisage pas du tout de déménager!

Qu’est ce qui est plus exigeant? Y a-t-il des améliorations à envisager?

Les assemblées générales (AG), le soir! Étant en famille monoparentale c’est difficile pour moi de trouver une gardienne! Mila se couche tôt et les AG peuvent finir tard. Je ne sais pas toujours à qui la confier pour assister aux réunions et j’en manque… J’ai proposé au conseil d’administration de faire les AG sur des plages horaires différentes afin de permettre à un peu tout le monde d’y assister, selon les horaires de travail, etc.

Lors de discussions entre voisins, nous avons également pensé organiser un système de rotation entre les membres pour que certains puissent y aller pendant que les autres gardent les enfants, et ensuite ça tourne. Sinon, autre chose : la coop est mal insonorisée. On entend beaucoup les bruits des appartements mais aussi ceux de la cour. La coop a mis en place un système de couvre-feu et cela fonctionne. Au-dessus, mon voisin est conciliant, il sait à quelle heure Mila se couche et il fait attention.


Stéphanie and Mila (english)

Single-parent family

Coteau Vert housing coop

Rosemont – La Petite-Patrie, Montreal

A coop offers a lifestyle that suits me. I like having good relationships with my neighbours, socializing, sharing meals. In fact, I’ve stayed in contact with some of my previous neighbours.
Why did you choose to come and live here three years ago?

At the time, it was impossible to find an affordable 5½ or 6½ for my daughter, my former partner, his son and myself. A coop offers a lifestyle that suits me. I like having good relationships with my neighbours, socializing, sharing meals. In fact, I’ve stayed in contact with some of my previous neighbours.

What do you like most about living here?

I love the yard where we get together! Mila is never inside – in the summer, she plays outside with her coop friends every day after school. The TV is never on in our house… I got cable for nothing! (laughter). I also like to sit in the yard on a blanket in the grass, with a drink. People come by and we have an improvised picnic! We also have jam sessions. Several tenants play an instrument. We have a ritual during the summer – one of our neighbours, of Chilean origin, plays the flute every night at the same time. Often we stop talking and applaud him when he’s finished playing…

And then there’s the solidarity. There are several single-parent families and we help each other out. If I’m stuck in traffic or at work when I need to pick Mila up at school, there’s usually someone I can ask to help me out. Lots of kids from the coop go to the neighbourhood school. I really love living here… I have no intention of moving!

What is the most demanding aspect? Is there room for improvement?

General meetings held in the evening! As a single parent, it’s hard for me to find a babysitter. Mila goes to bed early, and the meetings sometimes end late. I don’t always know who to entrust her to so that I can get to the meetings… so sometimes I miss one. I’ve suggested to the board that we hold meetings at different times of day so that pretty much everyone could come according to work schedules, etc. In discussions with neighbours, we also came up with the idea of organizing a system where members would take turns babysitting the children so that others could go.

Another thing is that the coop isn’t well soundproofed. You hear a lot of noise, not only from other apartments, but also from the yard. The coop established a curfew and it’s been working. Upstairs, my neighbour is considerate. He knows when Mila goes to bed and he’s careful.


Isabelle et Kitana (français)

Famille monoparentale

Coopérative d’habitation Coteau Vert

Rosemont – La Petite-Patrie, Montréal

Je cherchais un endroit sécuritaire et stable pour moi et ma fille. Un endroit où l’on ne perdrait pas le logement parce que le propriétaire aurait décidé de vendre par exemple. J’avais le goût de vivre en communauté. J’aimais la cour et l’idée de se rencontrer.
Pourquoi avez-vous choisi de vivre ici?

Je cherchais un endroit sécuritaire et stable pour moi et ma fille.

Un endroit où l’on ne perdrait pas le logement parce que le propriétaire aurait décidé de vendre par exemple. J’avais le goût de vivre en communauté. J’aimais la cour (de la coop Coteau Vert) et l’idée de se rencontrer.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans la vie en coop?

Être entourée. Je suis chanceuse, ça se passe bien avec les gens dans mon bloc, il n’y a pas de conflits, on s’entend bien, on est compatibles.

Je fais partie du comité « bon voisinage » qui gère les relations entre voisins. C’est l’fun de gérer les problèmes et différences ensemble! D’ailleurs on est confronté aux mêmes différences dans le comité et dans la coop. C’est intéressant cette dimension interculturelle. La gestion du temps par exemple. Moi je fais très attention au temps, il faut commencer les réunions à l’heure, etc. Dans le comité, il y a une voisine d’origine africaine et en Afrique la gestion du temps c’est différent (sourire). On échange sur ces différences, sur ce que ce que l’on perd et ce que l’on gagne.

Qu’est-ce que vous trouvez « exigeant » ou quels sont les points d’amélioration à apporter dans la vie en coop/dans la vie de votre coop?

Je ne vois pas vraiment de point à améliorer ou du moins d’affaires que l’on pourrait rapidement et facilement changer.

Les réunions peut-être. C’est vrai, c’est difficile d’y aller parfois. On a des vies occupées, il faut caser les réunions dans l’agenda. Je ne peux pas dire qu’il y en ait trop – une à deux fois par mois – on ne pourrait pas en faire moins. Sinon, autre point d’amélioration : tout le monde ne participe pas de la même façon. Mais en général, tout est fait pour que ce soit le mieux possible pour la coop et ses membres.


Isabelle and Kitana (english)

Single-parent family

Coteau Vert housing coop

Rosemont – La Petite-Patrie, Montreal

I was looking for safety and stability for my daughter and myself. I wanted a place that we wouldn’t be forced to leave if the landlord sold the building, for instance. I wanted to be part of a community. I liked the yard and the idea of meeting people.
Why did you decide to live here?

I was looking for safety and stability for my daughter and myself.

I wanted a place that we wouldn’t be forced to leave if the landlord sold the building, for instance. I wanted to be part of a community. I liked the yard (of Coteau Vert coop) and the idea of meeting people.

What do you like most about living in a coop?

Having people around me. I’m lucky because everything’s okay with the people in our building There aren’t any conflicts, we get along well – we’re compatible.

I belong to the Good Neighbours committee that handles relations between neighbours. It’s fun to work on problems and differences together. And in fact, the same differences come up in the committee and in the coop. The intercultural dimension is interesting. Time management, for instance. I’m very aware of time – you have to start meetings on time, and so on. In the committee, there’s a neighbour who’s from Africa, and time is handled differently in Africa (smile). We talk about these differences – what you lose, and what you gain.

What do you find challenging, or what could be improved in coop life or in the life of your coop ?

I don’t really see anything to be improved. Or let’s say I can’t think of anything that we could change quickly and easily.

Meetings, maybe. It’s true that it’s hard to get to them sometimes. We lead busy lives and you have to fit them into the agenda. I can’t say there are too many: once or twice a month. It wouldn’t work to have fewer. Another point that could be improved: not everyone participates in the same way. But in general, things are done to make everything go as well as possible for the coop and coop members.


Aline Mantha-Lacoste

Première résidente de l’OBNL Habitations Entre-deux-âges pour aînés autonomes.

A emménagé le 15 juin 2013.

J’étais obligée de changer de logement, je ne pouvais plus descendre mes escaliers. Des amis ont entendu parler du projet et ils se sont inscrits. Je n’ai pas hésité, je me suis inscrite tout de suite.
Pourquoi avez-vous choisi de venir habiter à Entre-deux-âges?

J’étais obligée de changer de logement, je ne pouvais plus descendre mes escaliers. J’ai de l’asthme et je devais utiliser un élévateur chez moi.
Des amis ont entendu parler du projet et ils se sont inscrits. Je n’ai pas hésité, je me suis inscrite tout de suite. Ça n’a pas été long. J’ai toujours été à Verdun, j’ai toujours resté là, mon père avait la première pâtisserie de Verdun.

Quel est votre ressenti depuis que vous vous êtes installée?

On a une belle place! La vue est tellement belle! Je ne peux pas avoir mieux, d’ailleurs c’est mieux que ce que j’avais avant! C’est tellement beau. Et la nourriture est bonne. J’ai beaucoup d’allergies et j’ai la maladie de Crohn mais tout est parfait! Pourvu qu’ils n’augmentent pas! (rires).


Diane Morency

Retraitée

Membre-fondatrice et présidente de la coopérative Rêve Bleu à Verdun

Je cherchais une nouvelle résidence sécuritaire, avec des ascenseurs et qui comblerait également mon besoin de partage.

Je me suis engagée dans ce projet de coop intergénérationnelle en prévision de ma retraite qui approchait, il y a plus de 4 ans, lorsque le conseil d’administration a été constitué. Je cherchais une nouvelle résidence sécuritaire, avec des ascenseurs (j’ai des problèmes aux genoux) et qui comblerait également mon besoin de partage. La proximité et l’échange avec les autres membres sont ce que j’apprécie le plus dans la vie en coop. J’ai aussi beaucoup appris à travers la formation que j’ai reçue au fil des ans. Je regrette que certains membres-fondateurs aient déjà quitté le projet : l’attente de le voir complété peut sembler longue. Finalement, j’ai emménagé en juillet dernier! J’étais l’une des premières résidente de la coop!


Doris Meunier

Résidente à la Terrasse Mousseau

« J’ai beaucoup d’espoir dans ce nouveau projet. Notre environnement était vraiment exécrable et nous n’avions aucun recours. Cela commence à changer : le nouveau local d’intervention communautaire va nous permettre d’échanger, de partager et de faire des choses ensemble, par exemple, planter des fleurs. Je souhaite que cela amène plus de respect, de civilité et l’apprentissage de saines habitudes. La rénovation des immeubles et des loyers moindres pour certains locataires vont aussi contribuer à augmenter notre qualité de vie. «


Jeannelle Bouffard

Directrice du C.A.P. Saint-Barnabé

Hochelaga, Montréal

Notre mission première est d’aider les personnes en situation de précarité. On voyait beaucoup de femmes avec des difficultés, mais il n’y avait pas de lieu qui leur était dédié, sauf des refuges.

« Notre mission première est d’aider les personnes en situation de précarité. On voyait beaucoup de femmes avec des difficultés, mais il n’y avait pas de lieu qui leur était dédié, sauf des refuges. La restauration de 14 chambres équipées, dans la Maison Ste-Catherine, nous permet d’offrir des loyers à prix abordables pour accommoder les femmes qui ont un faible revenu. Une intervenante sera disponible sur demande pour leur offrir du soutien. De plus, l’organisme La Marie-Debout qui occupe le rez-de-chaussée offre des activités variées pour les femmes du quartier ».


François Claveau

Directeur général de la Corporation Mainbourg

À la fois lieu de résidence, centre multifonctionnel et point de rencontre pour les résidents du quartier, nous sommes certains que le nouveau milieu de vie en cours d’émergence participera à l’amélioration de la qualité de vie de la communauté locale.

« Le projet de transformation de l’ancienne église Sainte-Germaine-Cousin, sur lequel nous travaillons depuis 2005, en partenariat avec Bâtir son quartier et la firme d’architectes Rayside – Labossière, témoigne du potentiel d’innovation que permet d’ajouter l’immobilier communautaire à nos interventions. À la fois lieu de résidence, centre multifonctionnel et point de rencontre pour les résidents du quartier, nous sommes certains que le nouveau milieu de vie en cours d’émergence participera à l’amélioration de la qualité de vie de la communauté locale. Ce projet multifacettes, adapté à plusieurs clientèles, nous permettra de répondre à un ensemble d’enjeux sociaux et économiques, tout comme celui entourant le Centre communautaire Le Mainbourg réalisé en 2003 ».

Bâtir son quartier en chiffres

15 307 logements
464 projets
Depuis 1976

Nos projets phares

Bâtir son quartier a coordonné la réalisation de plus de 450 projets résidentiels :

  • achat et rénovation d’immeubles et d’ensembles immobiliers;
  • transformation de bâtiments industriels, institutionnels ou religieux;
  • construction neuve dans la trame urbaine ou sur de grands sites en requalification.

Certains de ces projets se distinguent par l’une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

  • leur caractère intergénérationnel ou la mixité sociale proposée;
  • la cohabitation de plusieurs usages (résidentiel, commercial, communautaire);
  • leur contribution à la mise en valeur et à l’actualisation du patrimoine bâti;
  • leur ampleur ou le caractère novateur du financement qui a permis leur réalisation;
  • l’inclusion de mesures écoénergétiques ou d’éléments visant à renforcer la résilience collective du milieu de vie.
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